Même si des pancartes d’avis de recherche ont été posées dans sa circonscription pour le retrouver, le député et ministre Pierre Dufour assure défendre les intérêts de ces concitoyens au sujet de la fermeture de l’urgence de Senneterre pendant 16 heures, chaque jour.
«Depuis un certain temps, il y a beaucoup de travail qui se fait, mais on reste quand même avec une pénurie d’infirmières», a-t-il déclaré au micro de Philippe-Vincent Foisy sur QUB Radio.
Le ministre de la Forêt, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de l’Abitibi-Témiscamingue estime que sa région, comme bien d’autres, est aux prises avec un manque de personnel. Il lance même un appel aux volontaires.
«Plus rapidement on va avoir des gens et plus rapidement on va être en mesure de réactiver les services à la population comme ils étaient auparavant», a-t-il ajouté.
- Écoutez l'entrevue avec le ministre Pierre Dufour sur QUB radio :
Pour le maire de Senneterre, le député Pierre Dufour est pris entre l’arbre et l’écorce alors qu’il doit conjuguer les intérêts de ses citoyens et défendre l’action de son gouvernement.
«M. Dufour a un discours privé qui est très différent du discours public. Pierre, qui est quelqu’un que je connais personnellement, est quelqu’un qui trouve que ça n’a pas de bon sens, que cette fermeture-là n’est pas structurante», a illustré Jean-Maurice Matte.
La situation donne lieu à plusieurs d’aberrations, a ajouté le maire. L’application du plan de contingence a pour effet d’engendrer du temps supplémentaire obligatoire pour des infirmières, ce qui était rare auparavant. Il faut aussi prévoir un budget supplémentaire de 800 000 $ par année pour transporter les patients vers une autre ville.
«Il faut qu’il y aille quelqu’un au ministère de la Santé qui réalise que ça n’a pas de bon sens», a-t-il lancé.