La victoire de Valérie Plante à la tête de Montréal est, entre autres, due à la campagne électorale de Denis Coderre au cours de laquelle «il est redevenu Denis Coderre».
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Pour le jouteur Mathieu Bock-Côté, «c’est une défaite assez humiliante pour Denis Coderre».
Selon lui, le retour du chef d’Ensemble Montréal était maladroit «dès le premier jour».
«Il a d’abord cherché à être un autre et ensuite, il voulait s’adoucir, se transformer. Et puis plus le temps passait, plus il redevenait lui-même, version un, mais de manière caricaturale», analyse-t-il à La Joute.
Une constatation que fait aussi Luc Lavoie.
«Une fois dans l’action, il est redevenu Denis Coderre», déclare-t-il, qualifiant d’ailleurs son discours prononcé après sa défaite de «mesquin».
Quant à la victoire de Valérie Plante, Mathieu Bock-Côté précise qu’elle ne doit pas croire à «une forme d’adhésion populaire massive à l’ensemble des projets portés par sa formation politique».
«L’ampleur de la victoire, c’est surtout l’ampleur de la défaite de Denis Coderre», croit-il.
Sur la question de l’avenir de Denis Coderre, la jouteuse Elsie Lefebvre est d’avis qu’il s’agit d’une décision difficile.
«C’est sûr que c’est délicat pour lui parce que d’un côté, on va se dire, s’il quitte, est-ce qu’il avait vraiment Montréal sur le cœur ou est-ce que c’est vraiment le pouvoir qu’il souhaitait?», interroge-t-elle.
Écoutez l’échange complet à La Joute dans la vidéo ci-dessus.
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