Les médecins de famille saluent le changement de ton du ministre de la Santé, Christian Dubé, mais demeurent préoccupés par certaines dispositions du projet de loi déposé jeudi.

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En entrevue à LCN, le président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ), Louis Godin, s’est dit inquiet de voir le guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF) empêcher toute flexibilité.

«Il faudra voir quelles sont les exceptions, parce qu’il y a toutes sortes de situations, il y a toutes sortes de patients particuliers. Il y a même des gens qui ont besoin d’un médecin de famille, mais qui ne sont pas inscrits au GAMF et qu’ils ne savent même pas comment y être», mentionne le Dr Louis Godin.

Un guichet imparfait     

Ce dernier estime toutefois que le GAMF a ses limites et que le système de prise de rendez-vous n’est pas au point.

De plus, le Dr Godin affirme que la formule du «premier arrivé, premier servi» n’est pas souhaitable. Selon lui, il est important que les médecins conservent une marge de manœuvre pour voir les patients selon le niveau d’urgence de leurs problèmes de santé.

Écoutez l’entrevue du Dr Marc-André Amyot, vice-président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec :

 

«Il y a des gens, dans la clientèle du médecin, qui ont besoin d’être vus plus rapidement. Et c’est le médecin qui est au courant», indique le président de la FMOQ.

«On est conscient qu’en 2021, d’avoir accès par voie électronique à des systèmes de rendez-vous, c’est quelque chose que l’on doit regarder, mais en même temps, il faut s’assurer que ce soit efficace et fonctionnel», ajoute-t-il.

Quant à l’obligation pour les médecins d’afficher leurs disponibilités, le Dr Godin ne semble pas craindre de révélations gênantes.

«Les médecins travaillent fort. Ils n’ont pas à avoir honte de l’activité qu’ils ont, bien au contraire», clame-t-il.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.