Depuis son élection le 7 novembre dernier, le nouveau maire de Québec, Bruno Marchand, se penche sur les enjeux importants de sa ville. Un de ceux-ci est le dossier du troisième lien, qui divise les politiciens comme la population.
• À lire aussi: 3e lien : Bruno Marchand réagit à la sortie de Régis Labeaume
• À lire aussi: La ministre Andrée Laforest rencontre Bruno Marchand
• À lire aussi: Victoire de Bruno Marchand: les derniers jours de campagne ont tout changé
«On a dit qu’on voulait des preuves», dit M. Marchand. «On veut être convaincus. On veut se baser sur la science et les tests environnementaux pour déterminer la valeur de ça.»
Selon lui, comme maire de Québec, il se doit de défendre sa ville de l’étalement urbain, des sorties d’autoroutes mal placées ou de l’impact sur l’environnement.
«On a mis des conditions, on gagne à être convaincus, on a besoin d’avoir les faits pour justifier ce projet-là», martèle-t-il.
«Vous avez un projet, comme maire de Québec on a besoin d’en savoir plus.»
Il ajoute qu'il a aussi besoin de savoir que l'argent investi dans le projet par le gouvernement ne sera pas son seul investissement dans la Vieille Capitale.
«C'est beaucoup d’argent, 10 milliards! On a beaucoup de projets pour Québec, on a besoin du gouvernement pour bâtir et pour construire.»
Le projet du tramway doit être remis sur les rails
Au sujet du transport, M. Marchand note que le projet de tramway doit être fait dans les délais.
«Il ne faut pas passer vers une autre ronde de négociations, il ne faut pas manquer une autre fenêtre d’opportunité», note-t-il.
M. Marchand a d'ailleurs hâte de rencontrer le premier ministre François Legault pour mettre le projet sur les rails.
«La mobilité à Québec, c’est loin d’être juste le tramway, mais ça fait partie de la colonne vertébrale», précise-t-il.
Selon le maire, améliorer la mobilité va permettre d’attirer plus de main-d’œuvre à Québec.
«Les jeunes qui viennent à Québec ont besoin d’une mobilité et le tramway en fait partie», note-t-il.
Le nouveau maire ajoute qu'il rêve qu'il y ait une mobilité intégrée à Québec.
«Il se développe un paquet de moyens pour se déplacer dans la ville, mais on n'est pas capables de les intégrer», dit-il.
Il explique qu'il y a le vélo électrique, les voitures Communauto, et les taxis, mais qu'il n'y a pas de système qui englobe le tout.
Selon lui, les transports collectifs devraient pouvoir être accessibles avec une seule et même carte.
«Ça devient quelque chose qui est morcelé», se désole-t-il. «La mobilité moderne, c'est une mobilité qui est ambitieuse et c'est une mobilité qui est facile. Ça permet au citoyen d’être agile.»