Le meurtre de Thomas Trudel, 16 ans, dimanche soir a grandement affecté la population du quartier Saint-Michel. C'est aussi le cas de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, qui se prononce sur les événements.
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«Il n'y aura pas de solution magique», dit-elle. «On ne peut pas encore faire de lien avec des groupes criminalisés mais ce qui est clair, c’est qu’il y a une facilité à avoir accès à des armes.»
Selon elle, le travail doit se faire à tous les niveaux pour enrayer le problème.
«Évidemment que c’est préoccupant, là où a été abattu Thomas, c’est près de trois écoles et de maisons», souligne Mme Plante. «Je suis là ce soir pour dire à toute la population montréalaise que tous les efforts sont déployés par les forces policières, par la ville et par le gouvernement du Québec.»
La mairesse note qu'il y a davantage de présence policière, de saisies qui ont été faites, et de prévention avec les organismes.
«Depuis janvier, c’est déjà plus de 500 armes qui ont été saisies par le SPVM», note-t-elle.
Elle rappelle que les policiers sont très présents dans ce quartier-là comme ailleurs.
«Le SPVM a commencé l’enquête dimanche soir, et ils sont sur différentes pistes», précise Mme Plante. «Il faut laisser le travail se faire. Il n’en demeure pas moins qu’on est confiant que ce crime-là ne restera pas impuni.»
