Connu sous le nom du «Black Friday» aux États-Unis, le Vendredi Fou gagne en popularité au Québec. Sans se battre au sens propre du terme comme le font parfois leurs voisins du sud, les consommateurs d’ici veulent eux aussi s’arracher des articles à prix réduits.
Du Jeudi rouge au Cyber lundi, les aubaines pleuvent. Mais attention! Il y a parfois des pièges à contourner.
«Il n’y a pas que des aubaines, prévient le chroniqueur financier Stéphane Desjardins, du Journal de Montréal. La première chose à savoir est combien on veut donner à nos amis, nos proches et à soi-même. Ensuite, combien par personne.
La «plupart des spécialistes en finances personnelles» affirment d'ailleurs qu'il est préférable de prévoir ses dépenses avant de faire ses achats, selon l'expert.
«On n’entre pas dans un magasin avec un budget global. On sait à peu près, à quelques dollars près, combien on veut donner par personne.»
Pour Stéphane Desjardins, il faut effectivement tenir compte de ses moyens avant de prendre les magasins d’assaut, car nombreux sont ceux qui dépassent leur budget en pensant faire des économies.
«On se dit qu’on va (dans un commerce) parce qu’il y a des super spéciaux. Ce n’est pas comme ça que ça marche.»

Joël Lemay / Agence QMI
Comptant ou crédit?
Ensuite, en ce qui a trait au paiement, la carte de crédit a souvent la cote à ce temps-ci de l’année. Mais est-ce le meilleur moyen de s’approprier ses biens?
«Plusieurs magasinent avec du "cash". De l’argent comptant. Comme ça, lorsque tu l’as dépensé, tu retournes chez vous.»
Autre astuce, les circulaires. Certains annonceurs affichent des aubaines qui, en réalité, ne sont que des étiquettes déguisées, dont les prix ont plutôt été augmentés à la dernière minute.
Pour ne pas se faire avoir, éplucher des circulaires à l’avance pourrait vous éviter de tomber dans le panneau.
«C’est une bonne stratégie en général, mais il faut s’y prendre d’avance, explique Stéphane Desjardins. On est un peu tard pour s’en parler. Il aurait fallu les regarder il y a deux ou trois semaines.
«Mais souvent, si on est pris, la première page montre un bon rabais. Plus on avance dans la circulaire, ça dépend des items. Moi, je comparerais d’un magasin à l’autre.»