La mairesse de Montréal, Valérie Plante, se défend d’avoir menti, lors de la dernière campagne électorale, au sujet de l’embauche de 250 policiers supplémentaires.
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Mme Plante explique, en entrevue à l’émission Le Bilan, que la Ville de Montréal souhaite bel et bien embaucher 250 policiers, mais que de ce nombre, plusieurs remplaceront d’autres policiers qui partent à la retraite.
«Chaque année, à peu près entre 130 et 180 policiers partent à la retraite. Nous, quand on dit qu’il va y en avoir 250, oui, ça va couvrir les peut-être 130, faut voir le nombre de policiers qui vont partir à la retraite, plus le reste qui vont être aussi des nouveaux policiers qu’on va mettre sur différentes escouades», précise-t-elle.
La mairesse assure qu’elle n’hésite pas à embaucher des policiers pour combler les besoins.
«Si les besoins sont là, si le chef de police nous dit, comme on a fait avec ELTA, il a dit: "Mme Plante il faut engager des nouveaux policiers", on n’a pas hésité on en a engagé. Si c’est le besoin, on va en ajouter plus que 250 s’il le faut», clarifie-t-elle.
Valérie Plante tient aussi à souligner que même si elle souhaitait embaucher un grand nombre de policiers, le nombre de finissants des écoles de police de la province est limité.
«Je vais être bien honnête, si je voulais en ajouter 500 policiers, il y en a à peu près, bon an mal an, entre 250 et 300 qui sortent de l’école de police pour tout le Québec», dit-elle.
Mme Plante s’est aussi défendue d’avoir promis les 250 policiers en réaction aux promesses de Denis Coderre sur la question.
«La réponse est non parce que quand on regarde dans ce qu’on avait budgété pendant la campagne électorale et ce qu’on va même présenter dans notre budget, c’est exactement comme je vous l’explique en ce moment. C’était prévu à l’avance», affirme Valérie Plante.