Trente-sept personnes ont reçu un résultat positif à la COVID-19 dans les 48 dernières heures à l’établissement de détention de Montréal.
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Une situation expliquée en raison d’un relâchement au niveau du gouvernement dans les mesures sanitaires selon le syndicat.
«Le ministère a baissé sa garde face aux mesures qu’on mettait en place au début pour contrôler les éclosions et là on voit que l’hécatombe commence à Bordeaux», explique Mathieu Lavoie, président du syndicat des agents de la paix en services correctionnels.
Ce chiffre pourrait continuer à grimper selon le syndicat puisque les cas se situent dans un secteur plus vulnérable à la COVID-19.
«C’est sûr que c’est préoccupant quand on voit 37 cas arrivés dans un vieux secteur sans ventilation, un secteur qui accueille une population qui est quand même importante», souligne-t-il.
Dans les derniers jours, les cas positifs à la COVID-19 se sont multipliés dans d’autres prisons.
Selon les données de M. Lavoie, 16 détenus à Sorel et 26 personnes dont 13 membres du personnel à la prison de Rivières des Prairies ont également obtenu un résultat positif à la COVID-19.
«La situation est préoccupante étant donné qu’on manque des effectifs et que le personnel est épuisé. Il y a environ 25% de nos postes qui sont soient vacants ou en absence long terme dans l’ensemble de la province», mentionne le président du syndicat.
Même si les visites ne sont pas autorisées, il y a quand même un risque de contracter la COVID-19 en raison des nouveaux détenus.
«Il y a du mouvement entre les établissements, il y a des transferts entre les établissements, les nouveaux arrivants ne sont pas isolés comme c’était le cas dans les derniers mois. Quand on a commencé la pandémie, il y avait des mesures d’isolements pour éviter que la COVID-19 se propage», dit-il.