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Omicron en janvier: «il faut se préparer pour le pire»

Le mois de janvier risque d’être difficile au Québec en termes d’hospitalisations, non seulement avec la plus récente montée des cas du variant Delta, l’arrivée du Omicron, des festivités des Fêtes, et avec la 3e dose qui se fait attendre pour une bonne partie de la population. 

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C’est du moins ce que constate le Dr Karl Weiss, microbiologiste et spécialiste en maladies infectieuses à l'Hôpital général juif à Montréal.

«Il faut se préparer pour le pire et espérer pour le mieux. L’objectif c’est d’essayer de tout faire pour minimiser l’impact. Le mois de janvier est toujours difficile. Là, il risque d’être encore plus difficile avec un variant nouveau avec une population qui n’est pas protégée de façon massive avec sa troisième dose, même si on a une population bien protégée de manière générale», explique le Dr Weiss en entrevue à Mario Dumont.

Bien que les Québécois ont été très bien disciplinés et vaccinés, le virus n’a pas dit son dernier mot. 

«Ça va être aux Québécois d’être raisonnables, mais c’est clair qu’au début janvier, il y a peut-être la somme de tous les dangers avec un cocktail. Il va falloir s’y préparer, mais si on vaccine beaucoup on va pouvoir minimiser l’impact», croit-il.

Écoutez la chronique de Patrick Déry, analyste en politiques publiques, sur QUB radio:  

Si le ministre de la Santé Christian Dubé a évoqué la possibilité de voir les cas quotidiens de COVID monter jusqu’à 3000, selon le Dr Weiss il n’est pas impossible de les voir atteindre 4000 ou 5000 avec le variant Omicron. 

«C’est le nombre de patients sévères qui sera déterminant. Si on a 5000 cas, mais seulement 500 hospitalisations, c’est sûr que c’est beaucoup, mais c’est toujours gérable. Par contre si on a 1500 hospitalisations... c’est un scénario qui est différent», donne-t-il en exemple. 

Selon Dr Weiss, il y a probablement déjà des dizaines de cas d’Omicron au Québec, et ce variant sera probablement dominant dans la province au cours des prochaines semaines. 

À titre comparatif, la Grande-Bretagne qui n’avait qu’un cas d’Omicron à la fin novembre dépasse désormais les 4700 cas. 

«Au Québec, il faut accélérer la campagne de vaccination massive avec la troisième dose... on tergiverse beaucoup», insiste-t-il. 

***Voyez son entrevue intégrale dans la vidéo ci-dessus.***

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