Comme ce fut le cas dans les journées précédentes, la COVID-19 a frappé le monde du sport assez solidement, vendredi, d’autres athlètes et équipes devant battre en retraite.
Pendant que les Bruins de Boston renonçaient à leur match de samedi contre le Canadien de Montréal au Centre Bell, la Ligue nationale de hockey (LNH) a annoncé que trois équipes allaient demeurer inactives jusqu’à la fin de la pause du temps des Fêtes.
Les Flames de Calgary font bien évidemment partie du lot, eux qui doivent composer avec une vingtaine de cas positifs au sein de l’organisation. Les trois derniers matchs de la formation albertaine avaient déjà été repoussés, en plus de ceux du 18 et du 21 décembre, mais la LNH a aussi ajouté la rencontre du 23 décembre, contre le Kraken de Seattle, au lot.
L’Avalanche du Colorado prendra également une pause forcée pour ses quatre prochains duels, alors que les Panthers de la Floride ont vu trois de leurs matchs repoussés, vendredi.
Par voie de communiqué, le circuit Bettman a confirmé que la situation de ces trois clubs serait revue après le 26 décembre et que le calendrier révisé serait annoncé bientôt.
Les Leafs aussi frappés
Épargnés par la COVID-19 depuis le début de la saison, les Maple Leafs de Toronto doivent désormais y faire face, car leur capitaine John Tavares et leur attaquant Alexander Kerfoot suivent le protocole de la Ligue nationale à cet effet.
L’organisation ontarienne a indiqué vendredi que ses joueurs et membres du personnel les accompagnant avaient été testés jeudi. Davantage d’examens étaient prévus plus tard en journée.
La troupe de l’instructeur-chef Sheldon Keefe doit visiter les Canucks de Vancouver, samedi, et devait d’ailleurs s’entraîner dans cette ville la veille. Cependant, la séance a été annulée par mesure préventive.
Toronto a amassé 20 victoires et 42 points cette année.
De plus, le premier ministre Doug Ford doit s’adresser aux Ontariens en après-midi, vendredi. Des mesures supplémentaires quant à la tenue des rencontres des Leafs et des Sénateurs d’Ottawa pourraient être annoncées, alors que les voisins du Québec avaient été les premiers à imposer à nouveau une limite de 50 % de capacité dans les amphithéâtres, stades et salles de spectacle pouvant accueillir plus de 1000 personnes, mercredi.