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Des milliers de Québécois isolés à Noël en raison de la COVID-19

Le variant Omicron a soudainement changé le temps des Fêtes de milliers de Québécois qui, après avoir été déclarés positifs au virus, doivent s’isoler loin des leurs. 

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Deux pères de famille déclarés positifs à la COVID-19 ont choisi de rester loin des leurs proches afin de les protéger.

«Ma fille est née le 23 décembre, donc ça a été son un an il y a deux jours, et mes symptômes ont commencé le 21. Dès le 21, dès que j'ai commencé à le ressentir, j'ai dit à ma famille d'aller trouver une place où s'isoler», raconte Carl Lafleur. 

Comme plusieurs familles, ce dernier célèbre Noël par l’entremise de FaceTime. Il espère que sa jeune fille le reconnaisse lorsqu’il apparaît sur l’écran.

«J'ai l'impression, à son âge, qu'elle me reconnaît même à travers le téléphone», dit-il. 

De son côté, Carl Tremblay est en isolement depuis lundi dernier. 

«Ce que ça a fait, c'est que les enfants sont restés chez leur mère et ne sont pas venus à la maison. Moi et ma conjointe, on s'est isolés. Ma conjointe dort dans la chambre de mon fils, puis moi, je dors en bas», explique le père qui a contracté le coronavirus. 

Contrairement à plusieurs, il a toutefois la chance de voir ses enfants «à travers la vitre de la maison», puisque la mère des enfants habite près de chez lui. 

«Les enfants, je les vois s'amuser dehors sur le terrain, ils viennent me faire des "coucou" dans la vitre», dit Carl Tremblay. 

Les deux hommes gardent quand même le moral et se disent que ce mauvais moment sera vite passé. 

«On n'est pas tout seuls dans le bateau, puis on va pouvoir se retrouver, espérons-le, à la mi-janvier ou à la fin janvier, dans ce coin-là. Puis, je suis certain que la famille va être encore plus contente de se revoir à ce temps-là», lance Carl Lafleur. 

«On est en santé, c'est ça qui est le principal, puis eux ont été exempts de l'attraper. Quand on l'attrape, on se rend compte que c'est vraiment vrai, puis que oui, ça fesse. J'ai passé quatre jours vraiment, vraiment intenses, malade, couché. Puis là, ça va bien, mais regarde, la santé! À part ça, on ne peut rien demander de plus. Si on a la santé, le reste va venir», soutient, quant à lui, Carl Tremblay.

En ce jour de Noël, les files d’attente étaient longues devant plusieurs cliniques de dépistage de la province, ce qui laisse présager que le Jour de l’An se fera aussi en isolement pour plusieurs Québécois. 

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