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Amalega Bitondo passera une autre nuit confiné en prison

francois amalega bitondo

Photo Michaël Nguyen

Arrêté et détenu pour bris de conditions, le chef de file anti-mesures sanitaires François Amalega Bitondo se cherche maintenant un avocat... pour s’en prendre au premier ministre au lieu de l’aider à être libéré sous caution. 

• À lire aussi: Fin de la récréation pour Amalega Bitondo qui comparait masqué

« Ce n’est pas le procès de François Legault », a dû rappeler la juge Guylaine Rivest, ce mardi au palais de justice de Montréal.

De toute évidence obsédé par le premier ministre du Québec et les politiques du gouvernement, Amalega Bitondo semble vouloir profiter de son incarcération pour faire le procès de François Legault.

Il est revenu à la charge ce matin en parlant de la Charte des droits et libertés et de lois qu’il a lues, mais qu’il ne semble pas comprendre. Car à ses yeux, le gouvernement est « hors-la-loi » et aucun juge ne peut le convaincre autrement, malgré une panoplie de jugements qui contredisent toutes ses prétentions.

« De ce que je connais de la loi, s’il y avait une justice, la seule vraie pandémie serait terminée depuis longtemps », a dit celui qui n’a jamais démontré d’empathie pour les défunts de la COVID-19.

Le seul hic, c’est que les paroles du complotiste n’avaient rien à voir avec son dossier. Car s’il était devant la cour aujourd’hui, c’était pour répondre d’un bris de conditions, soit de s’être trop approché du premier ministre dimanche dernier lors de son passage à Radio-Canada pour l’émission Tout le monde en parle.

Quarantaine en prison

Les policiers lui avaient donné de nombreuses occasions de quitter les lieux, mais face au refus systématique d’Amalega Bitondo d’écouter les consignes qui ne l’arrangent pas, il a été arrêté et détenu.

L’accusé de 43 ans a comparu une première fois hier, avec un masque médical. Ce matin, il n’en portait pas, car il est maintenant en quarantaine obligatoire à la prison de Bordeaux. Il a plutôt assisté à l’audience au travers d’une porte avec une petite vitre de quelques pouces de large.

Mais si la juge a accepté de reporter son audience pour qu’il puisse obtenir les conseils d’un avocat, Amalega Bitondo a prévenu qu’il serait pointilleux.

« Je cherche quelqu’un qui serait prêt à se mouiller avec moi, a-t-il dit. Sinon, je préfère fonctionner avec ma naïveté et mon cœur. »

II reviendra à la cour demain, pour la suite des procédures.

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