James William Awad fait encore fi des règles sanitaires en laissant des personnes s’entraîner dans son gym à Laval, alors que toutes les salles d’entraînement du Québec sont fermées depuis près de six semaines.
L’équipe de l’émission JE s’est rendue le 18 janvier dernier au Astrofit Gym de Laval, dont Awad est le principal administrateur. Sa partenaire d’affaires, Sarah Anton, était en train de s’entraîner avec un autre individu durant cette visite-surprise.
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« M. Awad n’est pas ici », a brièvement répondu Mme Anton, qui est directrice de l’établissement. Elle s’est aussi défendue en mentionnant qu’elle avait le droit de s’entraîner dans le gymnase avec une autre personne à titre de propriétaire.
Toutefois, le ministère de la Santé du Québec n’est pas du même avis.
Écoutez la chronique de Félix Séguin au micro de Richard Martineau sur QUB radio :
« Le propriétaire peut accéder à son gym pour des tâches administratives, faire des travaux ou de l’entretien, aller vérifier que tout est OK, mais il ne peut pas s’entraîner sur place », confirme Marie-Hélène Émond, porte-parole du ministère.
Écoutez l’entrevue de Benoit Dutrizac avec Yves Poirier, journaliste à TVA Nouvelles sur QUB radio:
Pizzéria sans permis
L’homme d’affaires controversé est aussi propriétaire de la pizzéria Crusty Crust à Bois-des-Filion.
Vérifications faites, cette pizzéria sert de la nourriture et n’a pas le permis du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ).

Capture d’écran / JE
« Toute entreprise qui se livre à des activités de préparation alimentaire dans le but d’effectuer de la restauration ou de la vente au détail doit détenir un permis », indique pourtant dans un courriel la MAPAQ.
JE a d’ailleurs demandé à James William Awad s’il avait tous les permis pour faire fonctionner notamment ses commerces alimentaires. « Bien sûr, oui », a répondu l’homme d’affaires durant une conférence de presse hier.