La crise du logement est loin de s’atténuer à Rimouski, où le taux d’inoccupation des appartements est passé de 0,9% à 0,2% en 2021, selon les dernières données de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL).
• À lire aussi: Voici le nombre d'heures qu'il faut travailler par semaine au salaire minimum pour payer son loyer
• À lire aussi: 8 villes où le prix des loyers explose
• À lire aussi: Pénurie de logements: les propriétaires d’animaux peinent plus que les autres
Pire encore, le taux est de 0% pour les logements de deux et de trois chambres.
«On a dépassé le seuil critique», a lancé le coordonnateur du Comité logement du Bas-Saint-Laurent, Guy Labonté, qui estime que la situation se détériore.
«En 2015, 2016, on était à 5% des logements disponibles», a-t-il ajouté.
Le président l’Union des municipalités du Québec a confirmé que la situation est problématique partout dans la province. «Les associations de constructeurs estiment que, présentement, il manque entre 40 000 et 60 000 unités de logement au Québec», a expliqué Daniel Côté.
L’Union des municipalités du Québec presse le gouvernement d’investir massivement dans le dossier.
«Avec 1,5 milliard $, on construirait 13 400 logements abordables par année pour combler la pénurie et 4 500 logements sociaux», a fait valoir M. Côté.