L’assouplissement des mesures sanitaires au Québec serait une des raisons derrière la recrudescence des cas de COVID-19 dans la province. Selon un expert, cette sixième vague était inévitable.
• À lire aussi: Le rôle clé des pharmaciens pour refonder le système de santé
• À lire aussi: L’OMS rejette le vaccin de Medicago contre la COVID
Comme partout ailleurs, le Québec est témoin d’une hausse des cas de COVID-19 et de son variant BA.2. Selon Benoit Barbeau, professeur au Département de sciences biologiques à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et expert en virologie, «on doit apprendre à vivre avec le virus, avec ses variants et ses sous-variants. On augmente les contacts, donc les chances de transmissions sont plus élevées.»
«On ne devait pas penser que la cinquième vague était la dernière. Même si nous sommes maintenant dans une sixième vague, je ne crois pas qu’elle soit au même niveau que la cinquième», explique l’expert.
Selon lui, il devrait y avoir davantage d’efforts pour augmenter les tests PCR et une plus grande offre de sites de dépistages afin d’assurer une meilleure compréhension de la situation épidémiologique au Québec.
«Il faut être plus proactifs au niveau des cas d’infection. Le gouvernement du Québec devrait être plus agressif pour essayer d’avoir une meilleure compréhension de la situation épidémiologique», souligne M. Barbeau.
Pour ce qui en est de la quatrième dose, elle serait d’abord importante pour les personnes plus vulnérables à une possible infection.
«Au niveau de la population générale, on ne peut pas penser à recevoir une dose de vaccin additionnelle tous les 3-4 mois, d’autant plus que ce vaccin-là, il est à l’image du virus original», dit Benoit Barbeau.