Alors que le mois de la Santé bucco-dentaire a officiellement débuté, il est toujours aussi difficile pour les résidents de l'Est-du-Québec d'obtenir des soins et certains doivent parcourir des centaines de kilomètres pour rencontrer un professionnel.
« Les régions éloignées, c'est certain que c'est plus difficile, a expliqué le président de l'Association des chirurgiens-dentistes du Québec, le Dr Carl Tremblay. Il y a des pistes de solution à élaborer avec le gouvernement ».
Parmi ces pistes de solution : la création des cliniques dentaires communautaires. Toutefois, elles peinent à attirer de la main-d'œuvre. Le salaire des dentistes du secteur public n'a pas été revu depuis 2015. Pendant ce temps, les citoyens doivent malgré eux rater des bilans de santé importants.
«C'est important (de consulter), parce qu'on fait de la prévention. On vient prévenir la carie, on traite également la sensibilité », a expliqué l'hygiéniste dentaire Annie Dionne, qui opérera sa propre clinique indépendante à Matane d'ici les prochains mois.
« C'est également important pour que tous les problèmes soient diagnostiqués le plus tôt possible », a ajouté Dr Tremblay.
Il existe plus de 200 diagnostics possibles pour tous les âges, allant de la carie au cancer de la bouche.
« Un diagnostic précoce amène souvent un traitement qui est plus simple, plus prévisible, probablement moins dispendieux, et aussi beaucoup plus agréable », a indiqué Dr Tremblay.
Dans le cadre du mois de la santé bucco-dentaire, une capsule de conseils de dentistes sera notamment produite chaque semaine.