La situation épidémiologique demeure fragile dans l'Est-du-Québec, au moment où le Bas-Saint-Laurent enregistre un nouveau sommet d’hospitalisations.
Ce sont actuellement 44 personnes atteintes de la COVID-19 qui se trouvent à l’hôpital dans la région, dont une aux soins intensifs.
Sur la Côte-Nord, l’Institut national de santé publique du Québec rapporte 59 hospitalisations tandis qu’en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, le bilan du jour fait état de 26 patients à l’hôpital.
Le nombre de cas actifs déclarés par 100 000 habitants demeure entre deux et trois fois plus élevé que la moyenne provinciale.
Avec la circulation du virus en Gaspésie, le port du masque demeure un outil essentiel pour freiner la propagation.
«On a eu des études qui ont démontré le mois dernier que le masque réduisait de 50% la transmission, un masque de bonne qualité qui est bien porté. Alors, je pense que ça fait une grosse différence quand on a autant de virus qui se promène un peu partout, donc ça vaut la peine de continuer à le porter», a expliqué le Dr Yv Bonnier-Viger, directeur de la santé publique de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
Demande pour les tests rapides
Avec la forte transmission communautaire, la demande pour les tests rapides est importante présentement en pharmacie.
«Les tests rapides, oui la demande vient d’augmenter rapidement. Il y a des membres qui peinent à fournir le nombre de tests, dans le sens que ça créé de l’achalandage. Puis, au même moment, ils vivent des éclosions ou des cas à l’intérieur des équipes aussi. Il y a aussi l’arrivée de la prescription du Paxlovid, donc il y a des enjeux opérationnels assez intenses», a affirmé le président de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires, Benoit Morin.
Pour le moment, les pharmaciens réussissent à répondre à la demande, malgré la sixième vague, mais sa durée pourrait avoir des impacts.
«Dans certaines situations, certaines villes ou villages, ça peut diminuer rapidement, mais il y a aussi une réserve au niveau des grossistes», a ajouté M. Morin.
Les approvisionnements sont plus constants qu’au mois janvier.