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Hospitalisé depuis deux mois malgré ses trois doses

Selon la direction nationale de la santé publique, près d’un quart des patients hospitalisés avec la COVID-19 au Québec a moins de 60 ans. C’est notamment le cas de ce père de famille qui mène un difficile combat contre le virus depuis plusieurs semaines.

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Comme le relatait la semaine dernière le Journal de Montréal, Nicolas Chicoine a été déclaré positif au coronavirus le 31 janvier. 

Un peu plus d’un mois plus tard, l’homme de 46 ans, qui avait reçu ses trois doses de vaccin, était hospitalisé et plongé dans le coma.

«Tout de suite, il a commencé à tousser, tousser. On est allé quatre fois à l’urgence, deux fois voir le médecin de famille», a raconté sa conjointe, Nancy Lebeau, en entrevue à TVA Nouvelles.

Après avoir passé plusieurs examens médicaux, il est entré à l’hôpital le 9 mars «où ils ont décidé de le garder parce que ça faisait trop longtemps qu’il était mal en point».

Selon Mme Lebeau, son conjoint était en forme avant de contracter la COVID-19.

«Mais sans le savoir, Nicolas avait une petite masse à côté de son cœur (...) Quand il a eu la COVID, ça a fait une pneumonie double. On s’est aperçu que la masse, c’était peut-être le syndrome de Good (une maladie du système immunitaire associée à un thymome, une tumeur installée dans le thymus NDLR)», a-t-elle expliqué.

GRACIEUSETÉ

Le père de trois enfants a passé plusieurs jours dans le coma et alterne encore les périodes où il est placé sous sédatifs pour l’aider à respirer.

«Il y a des hauts et des bas. Hier ça allait bien. J’ai appelé l’infirmière à 20h ça allait bien. Et ce matin, elle m’est arrivée en me disant qu’il avait eu un petit "down". C’est un jour à la fois, une heure à la fois», a fait savoir Mme Lebeau.

Puisqu’il est encore positif au coronavirus, la citoyenne de Joliette ne peut approcher son conjoint.

«Il est dans une chambre vitrée. Je peux faire des Zooms avec lui quand il est réveillé, car on enlève les sédatifs tranquillement.»

La femme tient à appeler la population à la vigilance alors que les cas ne cessent d’augmenter.

«Je sais que les gens sont pressés d’enlever leur masque. Mais la COVID, ce n’est pas terminé, je le vois avec mon conjoint. Ne prenez pas ça à la légère», lance-t-elle.

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