L’imprenable château fort du Parti québécois (PQ) n’est plus. Marie-Victorin a été ravie, hier, par la Coalition Avenir Québec (CAQ) et sa candidate Shirley Dorismond.
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Le PQ n’est pas le seul à encaisser le coup. Avec 6,9% des votes dans cette circonscription de la Rive-Sud de Montréal, le Parti libéral du Québec (PLQ) s’est fait laminer. «C’est épouvantable», clame Mario Dumont.
«Ayoye! Ayoye! Ayoye! Dans Marie-Victorin, les anglophones et les allophones sont environ 12%. Normalement, le PLQ aurait dû aller chercher ces votes-là et un peu d’appuis francophones. Il n’aurait pas dû obtenir en bas de 10% des votes, ce qui est déjà très faible», juge notre chroniqueur politique.

«Comment peut-il finir à 6-7%? Sincèrement, c’est épouvantable. Il y a une démobilisation. Même les gens qui auraient une préférence libérale ne se déplacent plus pour aller voter», ajoute Mario Dumont.
Émilie Nollet, qui portait les couleurs libérales a même terminé 5e derrière Anne Casabonne du Parti conservateur du Québec (PCQ) qui a récolté 10,4% des suffrages.
«On serait tenté de se demander comment le caucus libéral va réagir, mais la moitié des députés ne se représentent pas. Pour tous les libéraux du Québec, il y a un appel: ❝Réveillez-vous! Faites quelque chose!❞ Ça va très mal. Ce n’est pas la candidate [le problème], c’est le parti», tranche sans appel Mario Dumont.
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