«Il y a eu trop de pertes de vies d’enfants, il faut changer la mentalité de la DPJ», dit Émilie Arsenault, la mère des deux petits garçons tués lors d’un drame familial en octobre 2020 dans une résidence de Wendake.
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Elle met présentement en demeure pour 2 M$ la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) et le ministère de la Santé et des Services sociaux.
«J’avais tellement de peine et tellement de rage que les deux ensemble c’est vraiment ça qui m’a tenu», raconte la maman endeuillée.
Émilie Arsenault avait déjà fait des signalements à la DPJ. Elle alléguait que son ex-conjoint pouvait être dangereux pour lui-même et pour ses enfants.
Il lui aura fallu 60 jours pour recevoir un suivi quant à son deuxième signalement, et un autre 30 jours pour le troisième. Tous deux étant refusés.
«La protection et le bien-être de tous les enfants, peu importe où ils sont, c’est mon cheval de bataille», explique Mme Arsenault.
Mme Arsenault a été éducatrice à l’enfance pendant dix ans et étudie maintenant pour être enseignante à temps partiel, soulignant que le monde de l’enfance et de l’éducation restera toujours important pour elle.
«Il ne faut plus que ça arrive à aucun enfant», dit-elle.