Voyant son enfant souffrir tous les jours, cette mère lance un cri du coeur pour que sa fille obtienne l'aide médicale à mourir à seulement 20 ans.
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«Un moment donné ma job comme mère, c’est d’accompagner mes enfants pour qu’ils soient heureux. Être heureux, c’est large, mais pour Catherine, être heureuse, comme elle l'a verbalisé, c’est d’être libérée de cette tête-là qui ne fonctionne pas», mentionne sa mère.
Sa fille, atteinte d'encéphalite d’hashimoti, a fait la grande demande une première fois à son médecin après avoir découvert qu’elle ne serait jamais guérie.
«Le neurologue n’était pas pour ça. C’était la première fois en 25 ans de pratique qu’un de ses patients faisait cette demande», dit Mme Bergeron-Bélanger.
Après avoir rencontré un psychologue en compagnie d'un neurologue, les spécialistes ont compris la demande de la jeune femme, mais ont expliqué que la loi ne permettait pas d’autoriser la demande puisqu'elle ne remplissait pas tous les critères.
Catherine devait, entre autres, être considérée comme une personne en fin de vie.
Pour sa mère, cette demande n’était pas réellement étonnante.
«J’étais surprise et pas du tout en même temps parce que vivre avec Catherine 24 heures sur 24, c’est de voir son enfant souffrir 24h sur 24, se battre pour rester en vie, se battre contre le système, se battre contre tout, etc.»
Une campagne de sociofinancement a été lancée pour offrir à Catherine quelques dernières aventures avant son départ précipité.
Voyez l’entrevue touchante d’Isabelle et sa fille à Denis Lévesque dans la vidéo ci-dessus.