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Quatrième dose, isolement et masque: nos experts répondent à vos questions

Depuis mercredi, tous les citoyens de plus de 18 ans peuvent se munir d’une 4e dose contre le virus de la COVID-19. En date de jeudi, le Québec comptait une baisse de 57 hospitalisations, et 2119 personnes positives au virus dans ses hôpitaux. 

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D’ailleurs, selon l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) prévoit une diminution encore plus prononcée des hospitalisations pour les deux prochaines semaines. 

Mais qu’en est-il de la 4e dose? Qui doit s’en munir, et qui peut s’en passer? Et l’isolement demeure-t-il obligatoire après 10 jours en quarantaine, malgré un test positif? Les spécialistes Diane Lamarre et Alain Lamarre répondent aux questions.

Est-ce vraiment nécessaire de recevoir la 4e dose de vaccin même si j’ai eu mes trois vaccins, dont le dernier au mois de janvier 2022, et ai-je le droit quand même de le recevoir si je suis en bonne santé?

«Vous n’êtes pas obligé, mais vous y avez droit, dit Diane Lamarre, pharmacienne et professeure titulaire de clinique à l’Université de Montréal. Si vous avez moins de 60 ans, vous n’êtes pas dans le groupe qui est très à risque d’avoir des complications. Mais vous êtes éligibles si vous la souhaiter, si vous avez des conditions ou si vous côtoyer des personnes plus vulnérables.»

Si quelqu’un a eu la COVID et se sent mieux, mais que le test rapide est toujours positif après 10 jours, quelle est la conduite à avoir? Faut-il continuer de s’isoler? Et cela signifie-t-il que la personne est toujours contagieuse? Devrait-on refaire le test rapide au bout des 10 jours?

«En grande majorité, après dix jours, les gens ne sont plus contagieux», souligne le professeur-chercheur en immunologie et virologie à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), Alain Lamarre.

«C’est possible qu’il s’agisse de tests PCR qui sont très sensibles, et ce jusqu’à huit semaines après le début de l’infection. Ce n’est pas nécessairement en corrélation avec la capacité d’infection donc il peut s’agir du matériel viral qui reste en circulation, mais le virus en tant que tel n’est plus infectieux», dit-il.

Le Dr Lamarre souligne aussi que la possibilité d’un test «faux-positif» n’est pas à omettre.

«Après 10 jours, si le test est toujours positif, et ce, après plusieurs tests différents, les risques que cette personne-là transmette l’infection sont faibles et elle pourrait continuer à vaquer à ses occupations. Il faudrait cependant maintenir le port du masque», termine Alain Lamarre. 

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus. 

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