La fin des principaux programmes d’aide fédéraux prévue le 7 mai pourrait être un nouveau coup dur pour les PME, qui peinent encore à se relever des deux dernières années de pandémie, selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
• À lire aussi: Le salaire minimum en hausse de 0,75$ l’heure
• À lire aussi: Hausse du salaire minimum: une pression de plus pour les PME du Québec
Certaines mesures d’aide sont tout de même rétroactives, permettant aux entreprises concernées de soumettre une demande jusqu’à 180 jours après la fin de la période. Or, leurs dépenses d’entreprise ne seront pas admissibles au-delà du 7 mai.
«La fin des programmes d’aide et les revenus qui demeurent bas pourraient pousser un grand nombre de PME qui luttent pour leur survie à réduire leurs activités», a signalé vendredi par communiqué Jasmin Guénette, vice-président des affaires nationales à la FCEI.
Solutions
Pour limiter les répercussions négatives, la FCEI réclame notamment un prolongement de la période de remboursement du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) pour une année supplémentaire.
Le manque de travailleurs dans les centres-villes continue d’ailleurs de pénaliser les PME, dont 24 % voient leurs revenus affectés par cette tendance.
La pression se fait d’autant plus ressentir dans les secteurs de l’hébergement et la restauration (46 %), des services personnels (31 %), de la gestion et de l’administration d’entreprise (29 %) et du commerce de détail (28 %).
Près de trois propriétaires d’entreprise sur cinq estiment aussi que les gouvernements et les grandes entreprises devraient inciter le retour des employés dans les centres-villes.