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Les personnes itinérantes de plus en plus présentes à Saint-Roch

À Québec, les personnes en situation d’itinérance se font plus nombreuses dans le quartier Saint-Roch. La pandémie et la crise du logement ont créé un contexte difficile pour des personnes plus vulnérables. 

La présence de personnes itinérantes dérange certains résidents du secteur. 

«Il y a toujours eu de l’itinérance, ça augmentait avant la pandémie, mais la pandémie a fait que c’est beaucoup plus intense», explique Diane Morin, directrice générale de l’Archipel d’entraide. 

Des lieux de tolérance, où les personnes itinérantes pouvaient se réfugier, comme les cafés, ont fermé, et des organismes ont déménagé. En raison de la pandémie, plusieurs lieux d’hébergement ont diminué leur offre de service.

«On est débordé par l’urgence, les besoins de base», souligne Mme Morin. 

François Lebel, copropriétaire de la Place boutique gourmande, affirme que les personnes itinérantes sont plus visibles à Saint-Roch, car les travailleurs ont déserté le quartier. 

«On voit des gens qui se parlent à eux-mêmes, des gens qui hurlent, qui se tortillent sur eux-mêmes, des gens qui ont des problèmes», croit M. Lebel. La circulation de drogue de mauvaise qualité fait aussi partie du problème. 

Les organismes communautaires affirment qu’il y a des solutions pour aider, mais le financement ne suit pas. 

«Il faudrait de la récurrence. Des sommes plus importantes, mais surtout plus souvent, qui ne demandent pas de multiples redditions de compte», croit Diane Morin. 

Selon une étude réalisée par Pech, en collaboration avec l’Université de Sherbrooke, une personne dans la rue coûte 40 000 $ à l’état, alors qu’une personne aidée coûte plutôt 11 000 $. 

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