En refusant de participer au débat en anglais, pavant la voie à l’annulation de l’exercice, François Legault contribue à faire augmenter la grogne au sein des Québécois anglophones, estime Luc Lavoie.
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«La mauvaise humeur dans la communauté anglophone de Montréal est vraiment palpable. Elle est vraiment là. Ça fait longtemps qu’on ne l’a pas vue à ce point-là», a déclaré le collaborateur de l’émission «La Joute», vendredi.
Selon Luc Lavoie, il est regrettable que pour protéger la langue française, le gouvernement Legault choisisse de nuire aux citoyens anglophones. Il cite notamment l’annulation du financement pour le projet d’agrandissement du collège Dawson en tant qu’autre exemple de l’attitude anglophobe de M. Legault.
«Je trouve que c’est vraiment le visage hideux du nationalisme», clame le jouteur.
Son collègue Stéphane Bédard n’est toutefois pas du même avis.
«Il n’y a aucune institution anglophone qui souffre de sous-financement», soutient-il.
M. Bédard ajoute que des projets annulés, il y en a partout. Il refuse de pleurer sur le sort des institutions anglophones qui sont, selon lui, généralement très avantagées.
Yasmine Abdelfadel, pour sa part, critique l’attitude de François Legault, qui avait dit ouvertement qu’il annulait le financement du projet du Collège Dawson pour favoriser les établissements francophones.
Selon la jouteuse, le premier ministre a ainsi alimenté une division inutile au sein de la population du Québec.
«Il a décidé qu’il fallait choisir entre anglophones et francophones plutôt que de jouer la carte inclusive», mentionne Mme Abdelfadel.
Pour voir l’échange complet, visionnez la vidéo ci-haut.