Afin de pallier les inégalités qui persistent dans le système éducatif québécois, certains pensent que créer un réseau commun incluant les écoles privées pourrait être la solution.
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Il y a 60 ans, la réforme Parent visait à démocratiser le système éducatif québécois.
«La solution qu’on propose est de créer un réseau commun qui inclut les écoles publiques et écoles privées conventionnées. Les écoles privées qui décideraient de ne pas être dans le réseau seraient non conventionnées et ne seraient pas subventionnées», explique le coordonnateur du mouvement École ensemble Stéphane Vigneault.
Ainsi, les écoles privées faisant partie de ce réseau deviendraient gratuites, donc plus accessibles, puisqu’elles seraient subventionnées. Elles auraient également leur propre «bassin scolaire», croit M. Vigneault.
Pour le coordonnateur, ce réseau commun permettrait d’avoir des écoles de quartier diversifiées et équilibrées.
«On n’aurait plus d’écoles à trois vitesses. On le sait que ce sont les élèves en difficulté ou qui viennent de famille défavorisée qui se retrouvent dans les écoles publiques. Avec ce réseau, tout le monde aurait accès a une école de qualité, et la différence s’estomperait, tout comme la Finlande a fait en 1972», détaille M. Vigneault.
Mais, qu’arriverait-il aux jeunes qui sont inscrits dans une école privée qui deviendrait non conventionnée?
«Les élèves au privé poursuivraient leur parcours. Leur tarif subventionné resterait alors que les nouveaux étudiants payeraient le nouveau tarif», estime Stéphane Vigneault.
«J’ai bon espoir. J’aimerai voir un mouvement transpartisan, tout le monde en sortirait gagnant.»