La condamnation du soldat russe pour crime de guerre n’est pas un signe que l’invasion de l’Ukraine tire à sa fin, estime le fondateur de la Chaire Raoul-Dandurand de l’UQAM, Charles-Philippe David.
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«Je pense que cette guerre va durer encore un bon moment avant que, peut-être, un cessez-le-feu soit négocié», a-t-il déclaré en entrevue à TVA Nouvelles.
«C’est un pas en avant, mais ça ne changera pas le cours de la guerre», a-t-il ajouté.
Néanmoins, M. David estime qu’une telle condamnation est importante, puisqu’elle survient pendant le conflit. Habituellement, ce type de procédure a lieu après la guerre.
Charles-Philippe David ajoute toutefois qu’il est très tôt pour crier victoire et punir les véritables responsables des crimes de guerre commis en Ukraine.
«Ce jeune soldat, aussi coupable soit-il, recevait des ordres de ses supérieurs. Avant que vous puissiez condamner les supérieurs, ça va prendre beaucoup de temps et beaucoup de documentation», explique-t-il.
Ce dernier croit par ailleurs que le soldat condamné pourrait prochainement faire partie d’un échange de prisonniers entre la Russie et l’Ukraine.
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.