/news/culture

Michel Charette et François Chénier vous invitent «À l'institut»

ART-RÉPÉTION DEVANT MÉDIAS-L'INSTITUT-THEATRE

TOMA ICZKOVITS

Michel Charette et François Chénier signent leur quatrième pièce à quatre mains, «À l’institut», qui aborde avec humour plusieurs angles liés à la maladie mentale et aux personnes soumises à un traitement psychiatrique.

Les deux amis de longue date assurent aussi la mise en scène en duo, dirigeant les comédiens Henri Chassé, Stéphane Jacques, Joëlle Paré Beaulieu, France Parent et Marc St-Martin.

Présentée du 17 juin au 27 août au Théâtre des Hirondelles de Saint-Mathieu-de-Beloeil, en Montérégie, la pièce nous entraîne dans la nouvelle réalité de Jean-Guy «Ti-Guy» Gagnon, un homme bipolaire qui vient d’être admis - pour la première fois de sa vie - dans un institut psychiatrique. On suit son parcours et on découvre d’autres patients aux différents enjeux, avec qui il prend part à une thérapie de groupe.

Très occupé malgré la fin de «District 31» et étant un grand «fan» du film «Vol au-dessus d’un nid de coucou», Michel Charette a voulu recréer cette ambiance d’hôpital psychiatrique, mais dans la drôlerie bien entendu. «On ne fait pas avancer la science, c’est du divertissement», a-t-il dit lors d’une répétition récente devant les médias.

Comme on est au théâtre d’été, on va rire, bien entendu, une thérapie de groupe étant «une pépinière à situations comiques» a dit François Chénier. «On ne voulait pas rire de ces gens-là», a complété Michel Charette.

Il va aussi y avoir une histoire d’amour entre deux patients selon les deux metteurs en scène, qui jouent ensemble dans la comédie «Le bonheur», dont les tournages de la deuxième saison s’amorceront cet automne.

Les spectateurs vont aussi pouvoir suivre Claudette (Henri Chassé), qui était auparavant Robert. Ayant un important trouble d’anxiété généralisée, Claudette est en processus de changement de sexe.

«Ce n’est pas nécessairement une pièce sur la santé mentale, c’est plutôt un regard sur ce qu’on fait avec nos psychiatrisés. Est-ce qu’on les réinsère socialement, est-ce qu’on fait ça trop vite, est-ce la bonne façon de faire», a soulevé François Chénier.

Les comédiens vont en quelque sorte avoir des «soirées sportives» comme on les aime au théâtre d’été parce qu’ils vont interpréter entre deux à trois personnages chacun, ce qui implique des changements de costumes rapides.

En plus de la comédie «Le bonheur», François Chénier collabore avec Michel Charette pour son gala ComédiHa! et pour son spectacle solo, les deux hommes bossant également sur un projet de comédie destinée à Bell Média. Les deux artistes se parlent tous les jours depuis «Radio enfer» et ils ont partagé la scène pendant 15 ans pour «Ladies Night».

«On a trouvé notre famille de création», a dit François Chénier, attribuant le sens du «punch» à son complice, qui lui renvoie la balle en disant qu’il est le champion de la structure et du développement de scène à scène.

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.