La pénurie de main-d’œuvre touchant de nombreux secteurs du marché du travail québécois force les employeurs à revoir leurs méthodes de recrutement et les rend de plus en plus ouverts à l’embauche de candidats qui n’ont pas une expérience directe dans le domaine visé.
Plus de quatre employeurs québécois sur cinq seraient enclins à cette idée en voyant une valeur ajoutée à recruter une personne selon son attitude plutôt qu’en se fiant uniquement sur son expérience liée au poste, d’après une enquête récente d’Indeed.
Des compétences de base qui sont transférables sont ainsi perçues comme un atout dans le marché du travail actuel afin de pourvoir rapidement des postes vacants.
Une grande majorité (86 %) des sondés ont d’ailleurs affirmé qu’ils étaient prêts à investir dans la formation de nouveaux employés inexpérimentés.
Près de 27 % des répondants ont aussi indiqué qu’ils s’attendent à ce qu’il soit de plus en plus difficile de trouver des candidats qui possèdent des compétences spécialisées au cours des prochaines années.
Le manque de personnel est tel dans la province que plus de 65 % des employeurs québécois se tournent vers l’international afin de trouver des candidats. Près de 71 % d’entre eux regardent aussi vers l’automatisation pour réduire les rôles nécessaires au fonctionnement de leur entreprise.
Les compétences qui seraient les plus difficiles à trouver sont l’informatique (29 %), la gestion de projet (29 %), l’ingénierie (25 %), le développement de logiciel (25 %) et la programmation (18 %), selon les employeurs interrogés.