Diem Nguyen et sa fille ont vu leur vie changer du jour au lendemain lorsque les médecins ont diagnostiqué à la petite une maladie sanguine en juin.
Le diagnostic de la petite Minh est tombé en début juin: celui de l’aplasie médullaire. Des ecchymoses avaient commencé à apparaître sur ses jambes.
«Sa moelle osseuse, qui produit des globules rouges, ne fonctionne plus. Si elle saigne, elle peut saigner de façon très sévère. (...) Elle n’est plus capable de se protéger des infections. Elle ne peut plus aller au parc. Pour maintenir sa vie, elle a besoin de transfusions de sang et de plaquettes, et c’est comme ça jusqu’à ce qu’on trouve un donneur de cellules souches», raconte Diem Nguyen, en entrevue à Québec Matin.
Puisque la petite fille n’a ni de sœur ni de frère, les chances de trouver un donneur compatible sont minces.
«Ce qui complique les choses est le fait qu’elle est moitié Asiatique, moitié Caucasienne. (...) Les Asiatiques, en général, sont sous-représentés parmi les donneurs, donc c’est encore plus difficile de trouver un donneur compatible», explique Mme Nguyen.
Sans cette greffe, Minh pourrait attraper une infection qui pourrait l’emporter.