L’annonce du gouvernement de fermer partiellement six urgences du Québec réduira la qualité des soins selon la présidente de l’Association des médecins d’urgence du Québec.
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«C’est sûr que lorsque l’on manque de soins, que ça soit à domicile, en chirurgie et que l'on voit des urgences affichées un taux d’occupation à 200% de leur capacité avec le même nombre de personnels, c’est sûr que les soins sont affectés et il y a des risques d’erreurs. Il y a également des risques de délais qui vont causer des conséquences néfastes sur les patients», explique la docteure Judy Morris.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux a mentionné, mercredi, que ces fermetures ont pour but de minimiser les impacts.
Cependant, la présidente croit que ces mesures pourraient nuire aux services des patients.
Écoutez l’entrevue de Yasmine Abdefadel avec Monsef Derraji, Député de Nelligan et porte-parole de l’opposition officielle en matière de Santé sur QUB radio :
«C’est une chose de minimiser les impacts, mais de tolérer des conditions de travail et de soins potentiellement dangereuses pour les patients en est une autre», dit-elle.
Voyez tous les détails dans la vidéo ci-dessus.
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