Notre expert Éric Boissonneault a répondu aux questions des Québécois concernant les voyages dans le contexte de crise de passeports actuel.
Question 1
Daphnée a pris un rendez-vous le 11 juillet prochain qu’elle a depuis plusieurs mois en prévision d'un voyage à la fin juillet.
Sa question est : est-ce que ce rendez-vous sera honoré ou risque-t-elle de ne pas être reçue si elle ne fait pas la file d'attente des jours/nuits à l'avance?
«Selon le gouvernement et la ministre Gould, les rendez-vous seraient respectés», rapporte Éric Boissonneault, vice-président de l'Association des agents de voyage du Québec.
Question 2
Johanne se demande pourquoi le gouvernement ne lance pas un programme spécial pour tous les renouvellements de passeport, par exemple en les étendant pour une année supplémentaire.
«La crise des passeports est vécue partout, par contre c’est vraiment au Canada qu’est l’épicentre. C’est une question d’affaires étrangères, et les pas étrangers sont ceux qui dictent les lois. Par exemple, la France demande trois mois, donc dans ce cas, ça serait un an et trois mois? C’est beaucoup plus complexe que juste étendre d’un an la validité des transports», explique l’expert.
Question 3
Lucie part en vacances le 26 juin, et elle attend un appel de confirmation afin de se voir délivrer son passeport depuis le 9 mai. Elle a payé avec sa carte de crédit Visa Desjardins qui a une annulation voyage, mais on lui dit que cela ne fait pas partie des raisons valables pour me rembourser.
Sa question est : y a-t-il un autre recours au cas où elle n'aurait pas son passeport à temps?
«C’est la réponse crève-cœur, mais si l’assurance ne couvre pas, il faut aller voir avec son conseiller en voyage, voir ses options de flexibilité, et peut-être de crédit», suggère-t-il pour conclure.