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Un milieu de vie communautaire adapté aux besoins pour les étudiants autochtones

Plusieurs années après la première annonce, un projet de milieu de vie communautaire d’une valeur de 20 millions $ pour les étudiants autochtones voit le jour à Trois-Rivières.

La résidence Waska Witcihitowin, qui signifie cercle d'entraide, prévoit 42 logements pour les étudiants autochtones. 

Des logements qui se veulent abordables, et pouvant accueillir toute la famille. 

C'est non seulement l'étudiant, mais aussi son conjoint, ses enfants et des membres de sa famille qui pourront y être hébergés, précise le directeur général du SIRCAAQ, Laurent Odjick.

Les logements se trouveront sur la Place Henri-Weber, à près de trois kilomètres du Cégep et moins d'un kilomètre de l'Université.

«Ce qu'on a fait ici, c'est de s'adapter, et d'arrêter de demande aux gens de s'adapter à nos systèmes. (...) Quand les gens se déplacent pour aller faire leurs études, souvent ils vont y aller avec leur famille. On a de jusqu'à des 6 et demi, on n'a pas ça dans les résidences étudiantes normalement», a fait savoir le ministre responsable des Affaires autochtones, Ian Lafrenière.

L'objectif est de favoriser la réussite scolaire, comme seulement 25% des étudiants autochtones décrochent un diplôme d'études post secondaire. 

L'un des principaux enjeux, c'est le logement, considérant que 60% des étudiants autochtones ont des enfants selon les recherches du SIRCAAQ.

Pour Lauréanna Echaquan, une finissante diplômé de niveau post secondaire, ce milieu de vie fera une différence. 

«S'éloigner de la famille c'est un gros défi, et surtout de trouver un logement sécuritaire. En plus de ça, le choc culturel aussi parce que ça existe aussi. Alors ici, dans la nature, où on va être proche des arbres et tout, ça va être un gros plus pour la réussite des étudiants.»

D'un même avis, le recteur de l'UQTR, Christian Blanchette, croit qu'il s'agit d'une solution gagnante. '' D'avoir un milieu de vie comme celui-ci, et de pouvoir accueillir les familles, c'est un gage de succès.''

L'endroit comprendra aussi des cuisines collectives, des espaces de travail, des bureaux, des aires extérieures pour la tenue d'activités culturelles, un CPE pouvant accueillir 37 enfants, une maternelle 4 ans, sans oublier le Centre d'amitié autochtone qui y établira ses bureaux.

«Ça va être un espace sécurisant pour eux autres. On va être à côté d'eux autres. On va assurer un continuum de services aussi», souligne la directrice générale du Centre d'amitié autochtone de Trois-Rivières, Maud Flamand.

Selon l'échéancier, les travaux devraient être terminés à l'automne 2023, en marge de la rentrée scolaire.

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