L’Ontario a dépassé le Québec en nombre d’infections totales à la variole simienne, une première depuis l’arrivée du virus au Canada au mois de mai.
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Parmi les 1059 cas signalés à l’échelle du pays en date de jeudi, 511 ont été répertoriés en Ontario, tandis que le Québec en a recensé 426.
Dans les premiers mois et jusqu’à tout récemment, la majorité des cas confirmés au pays l’étaient au Québec, plus précisément dans la région de Montréal.
Auparavant concentrés à Montréal et à Toronto, les cas sont en augmentation dans la région de Vancouver. La Colombie-Britannique est en voie de dépasser les 100 cas.
Selon la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de l’Agence de santé publique du Canada (ASPC), il est trop tôt pour savoir si le nombre de cas a déjà commencé à atteindre un plateau, même si le rythme de la propagation a légèrement ralenti.
Comme 99 % des personnes atteintes du virus au Canada sont des hommes ayant eu des relations avec d’autres hommes, les provinces comme le Québec et l’Ontario ont changé leur stratégie pour concentrer les efforts de vaccination chez les populations à plus haut risque.
Trois sites de vaccination sont présents sur le territoire montréalais, dont un dans le Village qui offre des vaccins sans rendez-vous.
Fin juillet, Ottawa avait octroyé 150 000 $ à l’organisme RÉZO pour mener des activités de sensibilisation et de prévention dans le quartier.
À l’heure actuelle, la maladie s’est propagée dans plus de 70 pays, avec près de 35 000 cas confirmés à travers le monde, selon le portail Our World in Data, propriété de l’université d’Oxford.
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