Une baisse d’impôts considérable se trouve au cœur de la plateforme électorale du Parti conservateur du Québec (PCQ) dévoilée par son chef dimanche.
• À lire aussi: Une plateforme électorale muette sur plusieurs enjeux pour le Parti conservateur du Québec
• À lire aussi: Parti conservateur du Québec: Éric Duhaime promet des baisses d’impôt pour tous les contribuables
• À lire aussi: Éric Duhaime dévoile cinq nouveaux candidats
En entrevue à LCN, Éric Duhaime a d’ailleurs expliqué comment il entendait financer un tel engagement.
Voici ses trois propositions :
Réduire la taille de l’état
Le chef du PCQ souhaite donner un répit aux contribuables, en réduisant la taille et donc les dépenses de l’appareil gouvernemental.
«C’est au gouvernement de se serrer la ceinture et de réduire ses dépenses, plutôt que les familles du Québec qui doivent se serrer la ceinture», clame Éric Duhaime.
Réduire l’interventionnisme
Le Parti conservateur du Québec souhaite également un gouvernement moins interventionniste. Si elle est élue, la formation politique s’engage à resserrer les subventions, surtout celles aux grandes entreprises.
«On ne pense pas qu’il faut taxer de plus en plus les Québécois et donner l’argent à M. Fitzgibbon, par exemple, pour qu’il donne des chèques à des multinationales à gauche et à droite», soutient le chef du PCQ.
Exploiter les hydrocarbures du Québec
Éric Duhaime entend aussi financer une baisse d’impôts en exploitant davantage les hydrocarbures du Québec.
«On ne veut plus dépendre de l’énergie extérieure. On veut que le Québec devienne autosuffisant en matière énergétique», affirme-t-il.
Ce dernier estime que l’exploitation d’hydrocarbures au Québec pourrait avoir un impact environnemental positif.
M. Duhaime croit que si le projet GNL avait été opérationnel, le Québec aurait pu fournir du gaz naturel à l’Europe, ce qui aurait empêché certains pays à rouvrir leurs centrales au charbon très polluantes.
De plus, exploiter les richesses d’ici éviterait de devoir transporter du pétrole d’ailleurs sur des milliers de kilomètres, argumente le chef du Parti conservateur du Québec.
«Les règles en matière environnementale pour l’exploitation de nos ressources sont bien supérieures au Québec des endroits d’où on importe ces ressources-là à l’heure actuelle», mentionne-t-il.
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.
