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Les Bourses occidentales ouvrent en baisse

Les Bourses occidentales affichaient des pertes de plus de 1% lundi, sous le poids des risques de récession liés au prix du gaz en Europe et dans l'attente d'une réunion annuelle des banquiers centraux en fin de semaine.

Dans le prolongement d'une fin de semaine difficile, Wall Street sonnait le glas d'une euphorie estivale: vers 14H05 GMT, le Dow Jones lâchait 1,16%, l'indice Nasdaq, 1,72%, et l'indice élargi S&P 500, 1,44%.

Les indices européens fléchissaient de 2,26% à Francfort, de 1,84% à Paris, de 1,81% à Milan et de 0,45% à Londres vers 14H05 GMT.

«Les marchés boursiers ont mal démarré ce lundi, les investisseurs se demandant si la reprise n'est pas allée trop loin» au fil de l'été en considérant que la banque centrale américaine (Fed) allait avoir la main moins lourde lors du prochain relèvement de ses taux directeurs, observe Craig Erlam, analyste chez Oanda.

Jusqu'à la semaine dernière, les marchés ont collectionné des performances hebdomadaires positives, espérant que la Réserve fédérale américaine, qui a déjà relevé ses taux à quatre reprises depuis mars, soit désormais moins sévère.

Mais comme l'inflation continue de sévir et qu'elle diminue le pouvoir d'achat des particuliers et met en difficultés nombre d'entreprises, les banques centrales restent focalisées sur la nécessité de brider la hausse des prix, quitte à faire peser un risque de récession.

Ainsi, les investisseurs attendent nerveusement le rendez-vous annuel des banques centrales à Jackson Hole aux États-Unis, sous la houlette de la Fed, qui se tiendra plus tard dans la semaine.

Ils surveilleront particulièrement l'intervention du président de la Fed Jerome Powell attendue vendredi à 14H00 GMT.

L'euro est brièvement repassé lundi sous la parité avec le dollar reculant jusqu'à 0,9990 dollar en début de séance. Il s'approche du plus bas de 2022, à 0,9952 dollar, et de niveaux plus vus depuis 2002, année de son lancement.

Vers 13H30 GMT, la monnaie unique valait 1,0003 dollar (-0,39%).

Les prix du gaz naturel poursuivaient leur cavalcade, toujours propulsés par les nouvelles d'interruption momentanée des livraisons de gaz russe via Nord Stream 1, ravivant les craintes que la crise énergétique en Europe s'aggrave.

Vers 13H30 GMT, le TTF néerlandais, référence du marché européen du gaz naturel, s'échangeait à 288,14 euros le mégawattheure (MWh), en hausse de plus de 17%, un niveau plus vu depuis les séances très volatiles des premières semaines de l'invasion russe de l'Ukraine mi-mars.

Les titres de plusieurs sociétés allemandes de l'énergie baissaient. L'allemand Siemens Energy perdait 3,65%, Uniper chutait même de 9,11%.

Amazon a confirmé figurer parmi les candidats au rachat de Signify Health, acteur de l'assurance santé, aux côtés de CVS, Option Care et UnitedHealth, auteur de la meilleure offre à 30 dollars l'action. Signify bondissait de 39,4% dans les premiers échanges à New York.

La chaîne de cinémas britannique Cineworld a confirmé qu'elle envisageait un dépôt de bilan parmi plusieurs «options stratégiques». Son cours s'effondrait encore de 24% vers 13H45 GMT après avoir déjà dévissé autour de 80% la semaine passée.

Elle emportait dans son sillage l'américain AMC qui chutait de 39% dans les premiers échanges à Wall Street.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre perdait 3,71% à 93,13 dollars vers 13H50 GMT.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, pour livraison en septembre, reculait de 3,55% à 87,55 dollars.

Le bitcoin perdait 1,25% à 21 206 dollars.

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