Les Québécois demeurent les plus résilients au pays face à l’inflation, démontre un nouveau sondage d’Angus Reid montrant que les habitants du Québec sont moins soucieux de réduire leurs dépenses que ceux des autres provinces.
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Ainsi, 42 % des Québécois ont affirmé avoir coupé dans leurs dépenses non essentielles au cours des derniers mois, un taux de loin inférieur à la moyenne nationale établie à 57 %.
En fait, le Québec tire vers le bas la moyenne canadienne, les autres provinces affichant des taux de citoyens ayant réduit leurs dépenses non essentielles allant de 58 %, en Colombie-Britannique, à 70 % en Saskatchewan.
À l’inverse, 30 % des Québécois interrogés ont même affirmé n’avoir pris aucune mesure pour réduire leurs dépenses au cours des derniers mois, que ce soit en reportant un voyage, réduire leurs dépenses non essentielles, conduire moins, diminuer leurs dons à des organismes de charité ou repousser un achat majeur. En comparaison, seuls 17 % des Ontariens ont assuré n’avoir pris aucune mesure.
Plus largement, 55 % des Québécois ont assuré qu’ils sont en mesure de faire face au coût de la vie, contre 41 % qui ne peuvent suivre le rythme. Le Québec est la seule province où plus de la moitié de la population se dit en mesure d’affronter l’inflation, les provinces de l’Atlantique et le Manitoba arrivant ex aequo au second rang avec 38 % de répondants en mesure de gérer la hausse du coût de la vie.
Optimisme
En plus de faire fi de l’inflation dans une plus grande proportion qu’ailleurs au pays, les Québécois sont aussi plus confiants que leurs compatriotes.
Notamment, seuls 29 % des habitants de la Belle Province craignent qu’eux ou un de leur proche perdent leur emploi en raison des turbulences économiques, contre 36 % des Canadiens.
Seuls 28 % des Québécois jugent aussi avoir une dette trop lourde à porter, un fardeau qui accable 39 % des Canadiens.
Les réponses au sondage ont été recueillies en ligne auprès de 2279 adultes canadiens, du 8 au 10 août.