Après la santé, c’est le coût de la vie qui constitue la plus grande préoccupation des Québécois à l’aube de la campagne électorale, selon un sondage Léger.
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82% des répondants ont affirmé que cet enjeu était très important pour eux, citant notamment l’accès au logement parmi les problématiques majeures dans la province.
Selon un sondage Mainstreet Research, 48% des Québécois estiment que l’accès au logement est un problème et 44% indiquent que cet enjeu a un effet sur la manière dont ils dépensent leur argent.
Le FRAPRU affirme que 195 000 ménages québécois dépensent plus de 50% de leurs revenus pour leur logement.
«Quand on regarde les interventions gouvernementales, elles ne sont pas faites avec cette prémisse que le logement est d’abord un droit fondamental», a expliqué à TVA Nouvelles la porte-parole du FRAPRU, Véronique Laflamme.
«On a l’impression, au contraire, qu’au lieu d’aller progressivement dans la mise en œuvre de ce droit au logement, comme on devrait le faire, on régresse», a-t-elle ajouté.
Mme Laflamme est d’avis que le gouvernement semble plus enclin à ouvrir la porte davantage aux investissements privés, plutôt que d’aider les locataires à faible revenu.
Selon l’APCHQ, il manquait, à la fin de 2021, 100 000 logements à travers la province. Or, si la tendance se maintient, le Québec aura un manque à gagner de 620 000 logements d’ici 2030.
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