Trois partis politiques ont eu la surprise de voir leurs pancartes électorales installées sur le boulevard Laure être retirées par erreur à la demande d’un employé du ministère des Transports du Québec (MTQ).
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Dans la nuit de samedi à dimanche, des bénévoles de la Coalition Avenir Québec, du Parti Québécois et du Parti conservateur du Québec ont affiché leur couleur en bordure du boulevard, mais ce travail planifié depuis des jours pour profiter de la meilleure visibilité sera à reprendre.
«Le lendemain matin, force a été de constater que toutes les pancartes électorales de tous les partis avaient été retirées par le ministère des Transports», a indiqué la candidate du PQ, Marilou Vanier.
«C’est très déplorable et j’en suis profondément choqué parce qu’on avait réussi à mobiliser quand même des équipes de bénévoles», a souligné le candidat du PCQ, Roberto Stéa.
«Les pancartes sont ici, à la bâtisse du ministère. Je ne les récupère point. Je les considère disparues sans aucune explication», a-t-il ajouté.
Les candidats ignorent quelle règle ils auraient pu violer pour justifier une telle opération de décrochage de pancartes électorales par des employés du ministère des Transports. Les directives du ministère à ce sujet visent principalement à ne pas compromettre la sécurité routière.
«[Je suis] très surprise parce que ce n’est pas la première campagne que je fais. J’étais un travailleur de l’ombre, j’ai posé des pancartes pour Marilène Gill, entre autres. Les gens sont habitués de voir les pancartes sur le boulevard», a indiqué Marilou Vanier.
Le ministère des Transports a admis l’erreur et indique que l’enlèvement des pancartes a été effectué par un employé qui avait mal interprété les directives sur l’affichage électoral. Les partis n’ont enfreint aucune règle.
«Par contre, les partis devront les réinstaller eux autres même. On est conscient que c’est du temps bénévole. On est vraiment désolé, mais c’était vraiment une erreur de bonne foi», a affirmé une porte-parole du ministère des Transports, Sarah Gaudreault.
Lors de l’élection provinciale de 1998, une situation semblable était survenue au candidat de l’Action démocratique du Québec. Un employé du ministère des Transports avait erronément enlevé des pancartes de Jacques Gélineau.
Là aussi, l’erreur a été admise et un rappel a été fait aux employés des directives à suivre en campagne électorale.