Des candidats dans Jonquière ont dû retirer certaines de leurs affiches électorales, puisque la loi interdit d'installer ces pancartes dans des secteurs patrimoniaux.
Des affiches de la Coalition Avenir Québec, du Parti conservateur du Québec et du Parti Québécois ont été installées dans les quartiers de Sainte-Thérèse et dans le Carré Davis, à Arvida.
Des citoyens qui sont plaints de la situation.
«Évidemment on ne conclut pas à la mauvaise foi des personnes qui ont installé ces affiches-là, c'est davantage une méconnaissance des règles, ce sont surtout des bénévoles qui vont installer les affiches des partis », a indiqué la porte-parole d’Élections Québec, Julie St-Arnaud Drolet.
Confusion
La règlementation a changé depuis les dernières élections provinciales. En date du 21 novembre 2018, le site est maintenant considéré comme patrimonial.
«Ça commence ‘’grosso-modo’’ sur le boulevard Mellon jusqu'au nord du boulevard du Royaume. Ça va comprendre tous les quartiers: le secteur du Carré Davis, aussi les quartier Sainte-Thérèse, du Manoir et un tronçon du boulevard du Saguenay qui va ‘’grosso-modo’’ de l'Usine de Rio Tinto jusqu'au quartier des fleurs. Dans toute cette zone-là, c’est interdit d’apposer des pancartes électorales», a dit le porte-parole de la Ville de Saguenay, Dominic Arseneault.
Sensibilisation
Cette réglementation est méconnue de certains et fait réagir dans Jonquière. Alors que certains résidents sont totalement en accord avec cette mesure, qui vise à préserver le cachet patrimonial des lieux, d’autres ne comprennent pas son utilité puisque la présence des affiches n’est que temporaire.
Les gens qui ont posé les affiches, dans ce cas-ci, des bénévoles, peuvent être passibles d’une amende. Élections Québec opte plutôt pour une approche éducative.
«La loi électorale prévoit que la personne qui a posé l'affiche à un endroit qui est interdit par la loi est passible d'une amende de 500 à 2000$. Mais comme il s'agit de bénévoles, nos interventions à Élections Québec vont d'abord viser à informer les partis politiques pour leur demander de se conformer aux dispositions de la loi », a expliqué la porte-parole Julie St-Arnaud Drolet.