Le chef du parti conservateur Éric Duhaime a fait campagne à Trois-Rivières mardi.
Dans la cuisine d'une famille reconstituée de la classe moyenne, avec trois enfants, il a vanté les baisses d'impôt qu'il propose en disant qu'elles étaient «les plus généreuses et les plus substantielles».
«On est aussi le parti pour qui c'est le plus cohérent de baisser les impôts», a-t-il ajouté.
Les allégements fiscaux conservateurs pourraient remettre, grosso modo, entre 2 000 et 4 000 $ dans les poches des contribuables de la classe moyenne.
Parmi les préoccupations qui lui ont été exprimées autour de la table figurent la pénurie de personnel scolaire, l'explosion du coût du panier d'épicerie et le prix de l'essence.
«La montée du gaz, c'est terrible. Ça se reflète sur les clients, qui paient plus cher qu'avant la pandémie et il y en a qui chialent», a déploré Philippe Brodeur, un père de famille et entrepreneur.
Éric Duhaime financerait ses baisses d’impôt grâce aux revenus liés au rétablissement de l'exploitation des hydrocarbures, incluant le gazoduc de GNL. Ce projet devait faire pleuvoir les millions de dollars sur la Haute-Mauricie par où passe le tracé.
L'intention du chef conservateur est de la musique aux oreilles de son candidat dans Laviolette-Saint-Maurice et ancien maire de La Tuque, Pierre-David Tremblay.
«Pour la ville de La Tuque, on avait négocié avec les gens de GNL Québec et c'était des revenus de 10 millions $. Pas sur l'ensemble, pas sur 25 ans. C'était par année», a-t-il tonné.
Éric Duhaime ne croit pas impossible une percée de son parti en Mauricie et au Centre-du-Québec s'il peut se désenclaver de la région de Québec. «Ce n'est pas un hasard d'être ici. Ça sent bon. On a le vent dans les voiles», a-t-il évalué.