Le début de campagne électorale déçoit plusieurs électeurs, et Régine Laurent semble être du même avis. Elle souhaite une campagne où on fait appel à l’intelligence des électeurs.
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«Est-ce qu’on peut faire appel à notre intelligence? Les affaires de cour d’école de primaire, ça ne m’intéresse pas. Lâchez-moi-le "picossage"», a-t-elle dit, en faisant référence à l’actualité politique du début de campagne.
Régine Laurent dresse quatre constats quant au travail des partis politiques depuis le début de la campagne.
1er constat : Les partis politiques doivent arrêter de «saucissonner» la population lors de leurs promesses électorales.
Les promesses ciblées envers des groupes spécifiques de la population font en sorte «qu’on n’a pas un portrait global de la société», estime-t-elle.
2e constat : Les baisses d’impôt sont assurément compatibles avec l’austérité.
Mme Laurent se souvient des coupures instaurées par le gouvernement libéral de Jean Charest dans le réseau de la santé.
«Il a fait des baisses d’impôt, et après, il y a eu des coupures drastiques», a-t-elle affirmé.
3e constat : Les partis politiques doivent arrêter de faire des promesses irréalistes.
Elle fait référence à une promesse bien connue auprès des électeurs : «vous allez avoir un médecin de famille». Notons que le Parti libéral du Québec (PLQ) s’est engagé plus tôt ce mois-ci, s'il est élu au pouvoir, à offrir à tous les Québécois un médecin de famille.
4e constat : Les politiciens doivent faire appel à l’intelligence des électeurs.
Elle demande aux candidats et candidates de mesurer leurs paroles, et surtout, de rester dans l’optique du respect.
***Voyez le segment du billet de Régine ci-dessus***