En pleine campagne électorale, les promesses de mesures pour contrer l'inflation fusent chez les différents partis, un moment bien « mal choisi » pour imprimer de l'argent, selon le planificateur financier, Fabien Major.
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«Ça peut servir momentanément, mais je trouve que le moment n’est pas très choisi en pleine campagne électorale. Distribuer les dollars, ça rend l’électeur cynique», ajoute-t-il.
En entrevue cet après-midi à 100% Nouvelles, M. Major mentionne que tout est déjà en place pour que l’inflation ralentisse, avec ou sans ces promesses électorales.
«Les modèles de projection pour le printemps et l’été 2023 démontrent que l’inflation aura déjà diminué [...] Tout est en place pour que l’inflation s’atténue», indique-t-il.
Il rajoute que les pouvoirs du gouvernement provincial sont très limités pour contrôler l’inflation, c’est pourquoi il se dit «très peu impressionné» par les mesures temporaires proposées par les partis. Des mesures «électoralistes» selon lui.
La Coalition avenir Québec (CAQ) a déjà promis une baisse des impôts en plus de limiter les hausses des tarifs gouvernementaux.
Le parti souhaite également offrir un chèque entre 400 à 600$ pour limiter les effets de l’inflation.
En plus d’une allocation de 2000$ distribuée aux aînés de 70 ans et plus, le Parti libéral du Québec (PLQ) promet la gratuité des programmes scolaires particuliers, une idée « intéressante» selon Fabien Major.
Du côté de Québec solidaire (QS), la formation politique veut suspendre la TVQ sur les biens essentiels, alors que le Parti québécois (PQ) souhaite distribuer des chèques allant jusqu’à 1200$ pour les personnes dans le besoin.
Quant au Parti conservateur du Québec, son chef Éric Duhaime désire baisser les impôts pour les Québécois.
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