Les baisses d’impôt promises par la CAQ et le Parti libéral (PLQ) sont une « très mauvaise idée » et auraient comme résultat un sous-financement de la santé et l’éducation, croit la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). 

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« On réclamait depuis longtemps de verser moins de sous dans le Fonds des générations, mais pas pour baisser les impôts, mais pour améliorer nos services publics », estime Daniel Boyer, président de la plus grande centrale syndicale au Québec. 

Lors des derniers jours, la CAQ qui bénéficie d’une large avance dans les sondages a promis une baisse de 1 % des deux premiers paliers d’imposition ainsi que des chèques pour aider les ménages québécois. 

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Plutôt des mesures ciblées

Mais pour la FTQ, le prochain gouvernement devrait plutôt mettre en place des mesures « permanentes et ciblées ». 

« Si on veut aider la classe moyenne et les plus démunis de la société, on peut augmenter le salaire minimum, avoir un meilleur contrôle du coût des loyers, bonifier les prestations gouvernementales », estime M. Boyer. 

Ce dernier croit que les intentions de la CAQ sonnent faux au moment où on réclame plus d’argent du fédéral. « On revendique l’augmentation des transferts fédéraux en santé, pis en même temps, on diminue les impôts. Ne diminuez pas les impôts et vous aurez plus d’argent pour la santé et l’éducation », lance M. Boyer. 

Il constate d’ailleurs une forme de « droitisation » du discours public avec la présence de plus en plus importante du chef du PCQ, Éric Duhaime. 

« Oui, on entend, cela, la liberté totale ! Je vais payer moins d’impôt ! Oui, tu vas avoir plus d’argent dans tes poches, mais quand tu arrives pour te faire soigner ou faire éduquer tes enfants, tu auras moins de services », croit-il.