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Elle masturbe son bébé chien pour se payer des implants

Une jeune mère de famille de la Montérégie a plaidé coupable de bestialité hier pour s’être filmée en train de masturber son chiot de neuf mois.

La dame de 30 ans a bénéficié d’une absolution inconditionnelle à la suite d’une suggestion commune des deux parties hier matin, au palais de justice de Longueuil.

Elle a toutefois dû faire un don de 350 $ à la SPCA de Roussillon.

« La poursuite a fait le tour de la jurisprudence. Ce n’est pas encore un crime qui est abondamment réprimé. En exigeant une donation à la SPCA, ça nous apparaissait important de dénoncer le caractère illégal du geste », a expliqué Me Mélissa Léonard, procureure de la Couronne.

Pour un internaute

Selon l’énoncé des faits, la jeune femme partageait encore à l’automne 2020 la résidence familiale avec son ex-conjoint, afin de faciliter la garde des enfants. Leur chiot de neuf mois y résidait aussi.

La mère fréquentait à l’époque un site internet sur lequel des gens offrent leurs services sexuels contre rémunération. 

Il a été établi devant le tribunal que la motivation derrière cette activité était de financer une chirurgie mammaire.

À la demande d’un internaute qui avait ce fantasme, elle a accepté de se filmer en train de masturber son chien.

Par la suite, c’est le père des enfants qui a mis la main sur le cellulaire, qui lui appartenait, mais qui était utilisé par l’accusée.

En l’ouvrant, il y a fait l’étrange découverte de photos et vidéos de l’évènement.

Plus d’un an plus tard, la trentenaire a été arrêtée par le Service de police de l’agglomération de Longueuil, puis accusée. 

Ses deux cellulaires ont été saisis.

Prise de conscience

Selon la procureure, il était visible par les réactions de l’accusée qu’elle ne comprenait pas à ce moment que les gestes posés s’avéraient être des infractions criminelles.

« Ce n’est pas parce qu’il y a une absence de violence physique que ce n’est pas de la maltraitance. On ne peut pas parler d’un comportement adéquat envers un animal », a fait savoir Me Léonard.

« Madame a eu de grandes répercussions par rapport à ça ; une prise de conscience. [La peine] prend tout ça en considération », a-t-elle poursuivi.

Un rapport attesterait d’ailleurs que l’accusée ne souffre pas de déviance. 

Bien que sa motivation n’a été que pécuniaire, elle n’aurait jamais reçu la compensation promise pour la vidéo.

Le chien familial a, quant à lui, vite été offert en adoption après les faits.

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