La pandémie a marqué le premier débat de la campagne électorale organisé par l’Université du Québec à Montréal et TVA, mercredi.
Même si les trois thèmes étaient censés être l'économie, l'environnement et la santé, la gestion de la pandémie par la CAQ a été fortement critiquée par tous les partis d'opposition.
«La leçon que l'on retire de cette pandémie c'est qu'il faut que la santé publique soit la plus indépendante possible», a mentionné la candidate de la circonscription de Verdun pour Québec solidaire, Alejandra Zaga-Mendez.
«Dire que notre bilan était parmi les meilleurs au monde, il faut vraiment être déconnecté», a dénoncé la candidate dans la circonscription de Mont-Royal-Outremont du Parti conservateur du Québec, Sabrina Ait Akil.
«Au début, tout le monde, incluant ma formation politique, était pour les mesures sanitaires parce que nous faisions tous face à un virus planétaire, mais par la suite il a eu un virage que je considère totalitaire et dangereux», a affirmé le candidat de la circonscription de Nelligan du Parti libéral du Québec, Monsef Derraji.
«Vous pouvez bien critiquer les gestes que nous avons posés, nous sommes là pour nous améliorer, on en a tiré des leçons», s’est défendu le député sortant de la CAQ, Mathieu Lacombe.
Par ailleurs, la candidate conservatrice a fait fortement réagir les spectateurs dans la salle lorsqu'elle n'a pas osé avouer qu'il existe une crise climatique.