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Une campagne pour sensibiliser l’est de Montréal à l’utilisation des transports collectifs

Photo d'archives, Agence QMI

Pour inciter les résidents de l'est de Montréal à utiliser davantage les transports collectifs, une campagne sera lancée samedi afin de les sensibiliser aux conséquences environnementales de leurs choix.

«Les objectifs, ce sont de réduire notre empreinte et de sensibiliser individuellement et collectivement aux grands choix qu’on fait afin relever les défis écologiques auxquels ont fait face», a expliqué Christian Savard, directeur général de l’organisme Vivre en Ville.

Il insiste d’ailleurs sur l’importance des «grands choix», qui vont plus loin que de prendre une paille pour boire ou de faire attention à son recyclage.

«Ce sont les grands choix qu’on fait, comme sur la localisation de notre résidence ou l’achat d’une voiture et de son type. C’est sur les choix un peu plus costauds qu’on a à faire dans nos vies», a-t-il expliqué.

Dix choix collectifs et dix autres individuels seront mis en valeur, comme de se limiter à une voiture par ménage, de vivre «près de tout», de «verdir nos quartiers» et d’appuyer le développement de nouvelles pistes cyclables dans son secteur.

Le passage dans l’est de Montréal fait partie d’une tournée qui se déroulera dans une dizaine de villes du Québec, jusqu’au printemps 2023.

«Ce sont des secteurs à fort potentiel. Ce sont des secteurs où les choses peuvent changer et s’améliorer beaucoup, si on aide un peu les gens à travers les choix collectifs. Ce sont aussi des endroits où le taux de motorisations est plus élevé que ce qu’il devrait être», a expliqué M. Savard.

Longtemps parent pauvre en matière de transport collectif, l’est de Montréal devrait avoir droit à plusieurs projets majeurs dans les prochaines années, avec l’inauguration prochaine du service rapide par bus (SRB) Pie-IX, du prolongement prévu de la ligne bleue, et du projet de Réseau express métropolitain (REM) de l’Est.

Ce sont des projets qui envoient un message positif, selon M. Savard.

«Il y a un signal culturel qui montre que oui, c’est important le transport collectif et actif, et on a investi pour le développer. Pour les gens, ça devient une option plus facile à envisager quand on a lancé le bon signal», a-t-il indiqué.

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