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Les jeunes privilégient leur vie personnelle à leur carrière

Selon les résultats publiés lundi, 62 % des répondants préfèrent prioriser leur vie personnelle que leur carrière tandis que seulement 6 % désignent leur carrière comme étant leur priorité et 18 % comme deuxième choix.«Aujourd’hui il y a tellement d’emplois de disponibles pour le nombre d’employés disponible que ça permet aux personnes de choisir un emploi qu’ils vont se réaliser», a commenté le PDG de la RJCCQ, Pierre Graff.

Si pour 53 % des jeunes les conditions de travail directes comme le salaire et les avantages sociaux sont les éléments les plus importants, pour 71 % des répondants la conciliation travail-vie personnelle demeure non négociable.

«Il y a des tendances lourdes qui sont maintenant présentes dans le marché, et malheureusement les employeurs qui ne les regarderont pas vont avoir un très gros problème pour être capables de garder et d’attirer des travailleurs», a ajouté M. Graff.

«La conciliation travail-vie personnelle est vraiment dans le top 3 des raisons pour lesquelles les gens acceptent un emploi ou restent chez leur employeur. Mais c’est sûr depuis les deux dernières années ç’a pris de plus en plus d’ampleur», a illustré Manon Poirier, DG de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés du Québec.

Ces résultats concordent avec un phénomène appelé le «quiet quitting». C’est un phénomène où des employés choisissent de se contenter uniquement à remplir les tâches de leur fonction, sans en faire plus, au nom de la conciliation travail-famille.

«Peut-être que c’est une bonne nouvelle, dans le sens que si les gens dans ce mode sont en train de se dire que socialement on va valoriser l’équilibre, contre socialement valoriser qu’on est débordés», a nuancé Mme Poirier.

«On encourage les gestionnaires à tenter de mettre en place des conditions de travail qui ne pas défavorables à l’employé», a ajouté l’experte en ressources humaines Isabelle Bédard, de CIB Développement organisationnel.

Selon le ministère du Travail, la pénurie de main-d’œuvre connaîtra un creux historique d’ici 2030.

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