Une rencontre a été organisée mercredi par deux universitaires de Sherbrooke pour permettre aux personnes âgées de mieux se familiariser avec le web et les outils numériques, en créant des sites web avec leur aide.
Avec la pandémie, l'utilisation d'internet a explosé. Que ce soit pour le divertissement, s'informer, prendre des rendez-vous médicaux, magasiner ou encore faire des réservations au restaurant, depuis 2020, la population est encore plus invitée à se rendre sur le web.
C'est aussi vrai pour les aînés. En 2021, selon des données d'une étude de l'Académie de la transformation numérique, propulsée par l'Université Laval, sur les aînés connectés au Québec, 85 % des Québécois de 65 ans et plus étaient branchés à internet et 67 % d'entre eux l'utilisaient quotidiennement. Des bonds importants comparativement à 2020.
Toutefois, la navigation est parfois plus difficile pour les aînés et la tâche en stresse plusieurs.
«Encore aujourd'hui, c'est sûr que c'est toujours stressant. Parler à quelqu'un au téléphone c'est réconfortant, mais quand je me bats avec la machine, souvent je ne comprends pas pourquoi ce rendez-vous-là ne marche pas», a expliqué Pauline Dumoulin, pourtant plus habituée qu'avant à utiliser internet.
Ainsi, des professeures-chercheuses de l'Université de Sherbrooke et du Centre de recherche sur le vieillissement ont décidé de créer des sites web dont le contenu est destiné aux aînés, mais qui seraient aussi plus faciles d'accès.
Les chercheuses Nancy Presse et Nathalie Delli-Colli ont décidé de collaborer avec des aînées, comme Mme Dumoulin, pour la conception de leurs sites. Elles leur donnent donc leur avis sur la formule des sites web, passant par le ton utilisé, à la grosseur des caractères et les couleurs utilisées. Le but ultime est de rendre les sites web plus faciles d'accès pour les aînés.
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