Laissée sans aide, une mère de famille lance un cri du cœur puisque sa fille de 27 ans a de graves problèmes de dépendance et a avoué avoir eu des idées suicidaires.
Elle est en situation d'itinérance. Elle consomme des drogues dures, du fentanyl, de la morphine, du crack et a déjà confié avoir eu des pensées suicidaires. Mercredi, intoxiquée et mal en point, sa mère l'a fait admettre à l'hôpital à Saint-Jean-sur-Richelieu en psychiatrie
«Tous les intervenants que j'ai vus, disons les aides-psychiatres, infirmières, parce que je n'ai jamais rencontrer le psychiatre en tant que tel, je lui ai dit qu'elle était vraiment un danger pour elle-même, que c'était sa deuxième tentative de suicide, qu'il n'était pas question qu'elle sorte, surtout dans les temps qu'elle était, 80 livres, pas capables parler et tout ça», dit sa mère.
Trois jours plus tard, sa fille obtient son congé.
«Elle n'est plus à l'hôpital! Alors je panique, j'appelle le coordonnateur de l'hôpital et je dis, "C'est impossible qu'elle soit sorti. Elle n'était même pas en état, elle n'a pas d'adresse! Elle n'a pas de vêtements, elle n'a rien. Où est-ce qu'elle est partie?"», se demande sa mère.
La jeune femme est reparti de l’hôpital avec une prescription d'antidépresseurs et une simple feuille évoquant un rendez-vous en psychiatrie en novembre.
«Elle ne se rappelle pas d'être allée à l'hôpital, ni même d'être sortie», dénonce sa mère, qui l'a d'ailleurs retrouvée intoxiquée à nouveau quelques jours plus tard.
«Je n'ai aucune collaboration. C'est sûr qu'elle va refaire une autre tentative de suicide si je la laisse aller. Parce que là, elle était en sevrage, mais si elle panique, elle peut devenir violente et elle va appeler quelqu'un pour qu'il vienne la chercher et elle va retomber», dit sa mère.
Voyez le reportage complet dans la vidéo ci-dessus.
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